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Carnet de voyages

Mylène et Julien


Bora Bora

Publié le 19 Juillet 2016, 04:31am

Catégories : #Polynésie Française, #Baydreamer

Bora Bora
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Ca y est nous arrivons à Bora Bora, huit lettres qui font rêver le monde entier. De loin déjà l’île est reconnaissable parmi tant d’autres à sa silhouette si caractéristique imprégnée dans l'imaginaire collectif. Nous longeons son lagon pour trouver la passe d’entrée, lent détour de plusieurs heures, qui nous permet de mieux admirer la fameuse île. Une fois entrés à l’intérieur du lagon nous flottons sur des eaux d’un turquoise de cinéma qui se reflète jusque dans la base des nuages où disparaissent les cimes du Mt Otemanu, dominant l’île de ses 727m.

Le soir nous nous endormons avec les bruits des tam-tams de la Heiva, le festival polynésien, qui grondent sur la place du village voisin et raisonnent à travers la baie.

Bora BoraBora Bora
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Le lendemain nous sommes le 14 juillet, c’est la fête au village, nous prenons part à la célébration. Les différentes associations de l’île défilent devant des gradins installés pour l’occasion, du club de plongée sous-marine à l’équipe de motocross de Bora Bora, puis c’est au tour des entreprises, du garage Volvo aux innombrables hôtels. Chaque groupe remet un collier de fleurs au maire, qui ne peut bientôt plus respirer et est à deux doigts de s’effondrer sous le poids des pétales. Les polynésiennes sont venues vêtues de leurs plus beaux apparats pour assister au défilé. Arrive ensuite la levée des drapeaux, français et polynésien côte à côte, accompagnée par la Marseillaise. Et enfin, ce pourquoi nous sommes là, voici venu le tour des danses polynésiennes, sous les percussions endiablées des tambours.

Bora Bora
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Après une petite visite de la ville, nous commençons l’ascension du Mt Otemanu, déconseillée sans guide, nous comprenons vite pourquoi : la jungle épaisse est un labyrinthe de chemins tortueux et glissants. Arrivés à la moitié de la montagne, des falaises trop abruptes nous barrent la route et ont finalement raison de notre ascension. Sur le chemin du retour nous retrouvons Will et Jack sortant d'un buisson, qui partis plus tôt, en claquettes et sans eau, ont également abandonné.

Bora BoraBora BoraBora Bora
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Les jours suivants nous naviguons de long en large sur le splendide lagon, voguant sans but entre les quelques Motu (petites îles en polynésien) parsemées des bungalows sur pilotis caractéristiques de Bora Bora (à partir de 1000$ la nuit sans le petit déjeuner, tout de même). Nous admirons ainsi l’atoll et sa montagne envoutante sous tous les angles, s’arrêtant ici ou là au grè de nos envies, pour explorer les différents jardins de coraux de l’île, aux eaux transparentes, en compagnie d'une infinité de poissons multicolores, de petits requins et de raies léopards.

Dans une vallée sous-marine bien connue des plongeurs, nous tombons nez nez avec des raies mantas, les plus grandes et majestueuses des raies (vidéo à venir si la connexion s’améliore un jour…). Celles que nous voyons mesurent entre 2 et 3m, et sont venues se faire nettoyer par des poissons plus petits habitant les coraux du lagon, avant de repartir disputer le plancton aux baleines plus au large.

Un peu plus haut quelques anciens canons américains, datant de la 2ème guerre mondiale, et dispersés stratégiquement aux quatre coins de l’île, offrent également de beaux points de vues de Bora Bora.

Nous prenons vite goût à notre nouvelle vie en mer.

Bora BoraBora Bora

Cette semaine idyllique est entachée par l’agression tragique dont fut victime Vera, lâchement attaquée par trois mauvais chiens dans la force de l'âge, sortis sans crier garde de la forêt alors que nous la promenions le long d’une plage d’un des Motu. Nous débarquons sur la plage de l’Intercontinental pour l’emmener chez le vétérinaire, traversant la salle du petit déjeuner la portant dans nos bras comme une grand blessée dont elle joue parfaitement le rôle, tous les employés nous demandent de ses nouvelles et nous ouvrent la voie. Elle se montre très courageuse chez le vétérinaire qui lui recoud ses plaies, en sortant on dirait presque qu’elle en rajoute un peu pour se faire offrir un pain au chocolat chez le boulanger voisin.

Véra en a connu d’autres, elle qui a commencé sa vie en vagabondant dans les rues de Belfast, avant d’être recueillie miraculeusement par Anna à la SPA de Stockholm et de courir quelques beaux jours dans les forêts suédoises. Puis elle répondit à l’appel du grand large, s’engageant sur le Baydreamer il y a déjà trois ans, chassant le requin aux Bahamas ou courant après les phoques des Galapagos. Tout le monde à bord fait preuve de deux fois plus d’attention pour lui permettre de surmonter ce moment difficile. Après quelques jours elle reprend ses bonnes habitudes, aboyant a chaque fois que l’on jette l’ancre, ou venant nous lécher le visage dès que l’on sort de l’eau après une baignade.

Bora BoraBora Bora
Bora Bora
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Le dernier jour nous amarrons à Vaitape, où se trouve la seule marina de l’île, pour faire le plein de provisions, de pampers, de gasoil et d’eau avant la traversée vers les îles Cook, la 2ème étape du voyage. Le dernier soir nous dînons au Bloody Mary’s, petite institution de l’île, fêter les 24 ans de Will.

Bora Bora
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